Les propos d’Agni, le dieu du feu(三)

■ Le bouddha vivant Lian-sheng  Sheng-yen Lu

■ La Claire Lumière ici et maintenant

     Illumination sur le trouble de l'esprit

■ Traduit du chinois par Sandrine Fang

■ Copyright © Sheng-yen Lu ©2015, Éditions Darong

 

Le sujet du livre était : la lasciveté nuit et anéantit le cœur.

Le texte disait :

 

 

De tous les vices, la luxure est la plus grave. L’homme accompli y prend garde, n’osant pas en avoir la moindre pensée ni y prêter attention, et il la refuse comme s’il se défend d’un tigre, sa vertu peut donc être protégée fermement ; il craint l’arrivée du scandale qui implique la destruction du physique et du renom. En voyant la beauté sensuelle d’autrui, la mauvaise pensée apparaît déjà et même si le corps n’est pas entraîné dans le plaisir, la pensée va déjà au galop, et l’esprit se déplace dès lors. La pensée au galop, l’esprit déplacé, il est certain que le cœur  devient  trouble.  Abstenez-vous ! Abstenez-vous !

 

La lasciveté est adorée par les gens. Comme la beauté d’un objet, tout le monde l’admire. Donc, il n’est pas facile de renoncer à cette lubricité. La mani- festation de la pensée émeut les res- sources du cœur. Si celui-ci va au galop, il sera difficile de se protéger. Si la pensée est déjà troublée par le facteur con- ditionnant que l’on n’a pas rencontré, la vertu sera réduite à rien par ce dernier qui sera au rendez-vous. Si la vertu est détruite, le corps sera en danger.

 

Pour la protection contre la nuisance de la lasciveté, il faut d’abord observer strictement son cœur, ne pas le laisser galoper, il faut aussi avoir de la prudence avant l’apparition de toute pensée. Si une pensée négative se manifeste, surgit à travers les yeux, on la considère comme une   voleuse ;   suscitée   à   travers   les oreilles, on la tient pour une brigande. Si la voleuse et la brigande portent atteinte à l’intérieur, le corps et le cœur ne pourront être contrôlés. En consé- quence, intérieurement, son cœur se tient en  garde ;  extérieurement,  il  faut  no- tamment se défier des yeux et des oreilles. Si ceux-ci sont oubliés, la puissance intérieure se stabilisera, et la pensée sera fondée en raison. Si la pensée est probe, la perversité n’existera pas.

 

Ce texte donna à Hsü Ch’ang un sérieux avertissement, comme un coup de bâton en pleine tête ! comme aussi un éclair fulgurant.

Hsü Ch’ang se tint sur ses gardes :

 

C’est le malheur et ce n’est pas le bonheur ;

C’est la souffrance et ce n’est pas la joie.

 

Il  médita ainsi :  « Si  je  fais ce  genre de chose, je n’en tirerai pas d’avantage, car cet acte commis faite par deux individus n’est qu’un désir  sexuel  auquel  ils  succombent  momen-

 

 

 

 

tanément, un plaisir charnel qu’ils obtiennent passagèrement. Il n’est pas sans inconvénient d’éprouver une fois du plaisir sexuel, car ils ne pourront plus désormais se contrôler chaque fois que l’occasion se présente, et jamais plus ils ne s’arrêteront ! »

« En plus, après avoir fait ce genre de chose, les deux personnes doivent garder le secret, et les malheurs qui s’ensuivent sont assez im- portants ;  il  se  peut  que  le  dévergondage implique la destruction de deux familles. Je connais les principes moraux, si je me conduis en y contrevenant, je transgresserai alors le Ciel, j’enfreindrai la Loi, et je ne vaudrai pas mieux que l’animal ! »

« Si l’ami Chao en est informé, personne ne pourra savoir ce qui va arriver. Si la société et les gens sont mis au courant, je franchirai un mur pour fuir honteusement au fond d’un trou, je serai moqué par tout le monde, et comment aurai-je encore l’aplomb de vivre entre le ciel et la terre ? »

S’étant fait une telle réflexion, Hsü Ch’ang

s’arrêta sur-le-champ, baissant la tête, déprimé, et il ne put s’empêcher d’éclater de rire.

Il se dit : « Mériterais-je que la force d’âme

de  ma  vie  lâche  un  instant  la  bride  à  la débauche ? Je   suis   quelqu’un   de   caractère, mériterais-je de laisser détruire ma personnalité par une femme salace ? Si je le fais, je le re- gretterai toute ma vie. »

Alors,  sous  prétexte  d’une  affaire  im-

portante à régler, Hsü Ch’ang quitta la maison de Chao à la hâte !

 

Il me dit :

— Cette affaire de refus de la débauche, je ne l’ai jamais racontée à personne.

 

 

*

 

 

Après avoir lu le texte de Hsü Ch’ang, j’avoue qu’il existe dans les hauteurs des cieux des esprits divins et des spectres. « On trompe sa conscience dans la salle obscure, mais l’œil divin est pour ainsi dire l’éclair », c’est la vérité incontestable.

Ce pour quoi je suis pénétré d’estime, c’est que Hsü Ch’ang, dont le cœur était sous l’emprise de l’émotion, a été capable de garder son esprit lucide, de distinguer les conséquences fâcheuses de l’acte, et de s’arrêter à temps comme s’il retenait sagement son cheval au bord du précipice. Voilà ce qui est extraordinaire chez lui.

 

(la suite au prochain numéro)

 

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