法文文集Grands miracles produits dans la cérémonie de Kalachakra

■ Le bouddha vivant Lian-sheng, Sheng-yen Lu

■ Discours abstrus sur la délivrance « Pointer du doigt la Lune »

■ Traduit du chinois par Sandrine Fang 

■ Copyright © Sheng-yen Lu ©2017, Éditions Darong

 

Quand j’ai présidé, à Djakarta en Indonésie, une cérémonie de Kalachakra, beaucoup de miracles se produisirent, ils étaient innombrables.

Dans les fumées d’encens qui s’éle-vaient en volutes, Kalachakra se mani-festa.

La lumière des chaînes de diamant ap-parut dans l’espace.

La salle de réunion s’emplissait de lumières de la prajña.

Beaucoup de malades recouvraient la santé.

Après la cérémonie, l’Indonésie res-sentit un grand tremblement de terre dont la magnitude était de 8,6, aucun tsunami ne fut détecté, personne n’était blessé, et il n’y avait aucune situation désastreuse.

Un autre événement miraculeux eut lieu, et la consoeur Liha qui venait de l’In-donésie l’avait vu de ses propres yeux. Un malade était allongé sur un brancard, avec beaucoup de canules sur son corps. Cette personne malade était dans un état végé-tatif et plongée dans le coma depuis de nombreuses années.

Lors de la grande onction de Kala-chakra, la famille de la personne végétative la transporta pour franchir les bannières de l’onction.

Elle franchit la première rangée de bannières.

Elle franchit la deuxième rangée de bannières.

Elle franchit la troisième rangée de bannières.

La personne végétative en coma de-puis de nombreuses années ouvrit les yeux et se dressa sur son séant, à demi alité, et se mit à parler :

— Je suis guérie !

Mon dieu ! La personne végétative se réveilla.

Sa famille qui transportait le brancard, extrêmement heureuse, s’agenouilla, le vi-sage baigné de larmes, et s’écria à haute voix.

La consoeur Liha avait vu de ses propres yeux cette scène. C’était merveil-leux ! Après avoir franchi trois rangées de bannières, voilà que la personne végéta-tive se réveilla.

Je parlai avec Kalachakra.

Je lui demandai :

— Pourquoi l’homme végétatif peut se réveiller ?

Kalachakra répondit :

— J’ai trois évocations.

— Quelles sont les trois évocations ?

Kalachakra répondit :

— J’évoque les gens dans la journée, et j’ordonne qu’ils guérissent de leurs ma-ladies.

— J’évoque les gens dans la nuit, et je les conduis au pays du bouddha, sur la Terre pure.

— J’évoque les gens au crépuscule du soir, pour qu’ils obtiennent la richesse et la dignité.

Je demandai :

— Est-ce la grande entreprise de Ka-lachakra ?

Kalachakra répondit :

— J’ai une entreprise pour augmenter les intérêts, une entreprise pour évoquer et obtenir la vénération, une entreprise de la lumière ; toutes ces entreprises sont vrai-ment sans borne, car tout est complet.

— Quel mantra dois-je réciter pour obtenir la vénération par évocation ? de-mandé-je.

Kalachakra répondit :

— Ce mantra fait partie du Tantra su-prême, il ne peut être transmis à la légère. Voici le mantra : « Om. Ra. Ka-ma-yeh. Wa-la-yeh… Gou-Ra-ya-jia-na. Ma-ra-sou-ka. Ma-mu. Po-ti-chi-da. Lou-lou-lou-lou… Rom-pei. »

(Les points de suspension « … » si-gnifient que le son de ce mantra ne peut être montré au monde.)

Je demandai :

— Après la récitation de ce mantra, quelle sera la conséquence ?

Kalachakra répondit :

— Parce que toutes les dâkinî se dé-placent souvent dans la nuit, un grand pratiquant yogique peut les évoquer avec vénération, elles pourront descendre du ciel et lui offrir de la rosée bienfaisante, ainsi le pratiquant obtiendra pour toujours la grande réalisation.

Je demandai :

— Quel est le facteur conditionnant l’homme végétatif ? Peut-il recouvrer la santé ?

Kalachakra répondit :

— La concentration sur la cause fon-damentale et la transformation de ses ma-nifestations.

(Ce propos est très important.)

Je compose une stance :

Dans les endroits vastes il y a un espace resserré,

Dans les endroits resserrés, il y a un vaste espace ;

Dans les peines, il y a de la joie,

Dans les joies, il y a de la peine.

(Méditez cette stance.)