La véritable fraîcheur ( 4 )

■ Le bouddha vivant Lian-sheng Sheng-yen Lu

■ La Claire Lumière ici et maintenant

Illumination sur le trouble de l'esprit

■ Traduit du chinois par Sandrine Fang

■ Copyright © Sheng-yen Lu ©2015, Éditions Darong

 

 

 

Wang Hsi se jugea alors : « Suis-je encore un pratiquant qui s’exerce à la pratique de la vertu ? »

Ceci est à savoir :

 

Tous les facteurs qui nuisent au corps

Sont variés ;

Le plus funeste d’entre eux

N’est pas autre chose que la débauche.

 

En effet, Wang Hsi était un homme vrai. Je lui ai transmis les procédés secrets et les points intuitifs du Droit Dharma infini et antérieur au Ciel.

*

Wang Hsi était-il le Liu-hsia Hui de l’époque contemporaine ? L’histoire la plus célèbre de Liu-hsia Hui était qu’« une belle fille assise sur son giron, il n’en était même pas troublé ». Qu’est-ce qui était arrivé à Liu-hsia Hui ? Avait-il encore de l’appétit sexuel ?

Quelqu’un a estimé que le prénom de Liu-hsia Hui était bien choisi, car il était impuissant (hsia) et ne pouvait être en érection (shang). Les gens postérieurs se moquaient en disant que Liu-hsia Hui était radicalement atteint d’impuissance sexuelle !

La flaccidité — hsia — l’impuissance sexuelle ; l’érection — shang — l’accroissement du désir charnel.

Certains hommes de lettres se sont mo-qués de Liu-hsia Hui.

Une belle femme s’était introduite dans la chambre de Liu-hsia Hui ; elle entourait de ses bras le cou de ce dernier, et, au moment où elle s’assit sur ses jambes et tortilla ses hanches, Liu-hsia Hui ne manqua pas de désir sexuel, il n’était pas im-puissant non plus ! Il y avait seulement que, le soir même, après le dîner, Liu-hsia Hui avait eu mal au ventre. Lorsque la belle femme se jeta tout exprès sur lui, il ressentit une violente douleur abdominale, et il continua à endurer le mal de ventre avec une mine qui exprimait qu’il n’y pouvait plus rien. Comment aurait-il été d’humeur à faire l’amour ?

 

D’après les critiques faites par les hommes de lettres, ce n’était radicalement pas la droiture de Liu-hsia Hui qui faisait qu’il ne se troublait pas avec une jolie femme assise sur son giron, il s’agit bien d’une autre raison.

Pour cela, j’ai un autre point de vue. J’ai constaté que la grande ou la faible intensité de l’amour charnel a une relation avec la constitution physique de chaque personne. Certains individus ont une grande intensité du désir sexuel, si fort qu’ils ne peuvent s’empêcher de violer quelqu’un ; c’est une soif du plaisir sexuel. Certains autres ont une faible intensité, si faible qu’ils n’y pensent même pas ; c’est le type de la froideur sensuelle. La soif du sexe et la froideur sensuelle ne sont pas provoquées que par la constitution physique, le psychisme est aussi un facteur.

Wang Hsi et Liu-hsia Hui étaient-ils du type de la froideur sensuelle, de l’état d’impuissance ? C’est difficile à dire.

Je conçois toujours une telle pensée : l’appétit sexuel est un besoin ordinaire du genre humain, on ne peut pas dire que c’est une passion criminelle ou laide, ce n’est pas la peine de le tenir soigneusement caché. La plupart des gens ont le droit de vivre après le mariage une vie amoureuse avec un désir charnel dans une juste mesure. D’après le précepte bouddhiste, si vous n’êtes pas entrés en religion, vous pouvez avoir du désir sexuel.

Les préceptes de la religion boud-dhique et la loi sociale exigent du genre humain de ne pas commettre l’inceste, de ne pas pratiquer l’adultère, de ne pas nouer une intrigue, de ne pas faire des infidélités, de ne pas lâcher la bride aux plaisirs charnels ; il faut se modérer dans les plaisirs sexuels.

Comme la réflexion de Wang Hsi était intelligente :

−           Si le maître de la maison était informé de l’infidélité de la Belle-sœur Chouette, il se pourrait qu’il tue Wang Hsi.

 

−           Si la Belle-sœur Chouette éprou-vait de l’amour pour Wang Hsi, ne voulant pas se séparer de son pro-fesseur, il se pourrait qu’elle se sui-cide.

−           Si la Belle-sœur Chouette et Wang Hsi s’aimaient l’un l’autre, il se pour-rait qu’ils se donnent tous les deux volontairement la mort par chagrin d’amour.

−           C’était possible que la famille de Wang Hsi se brise, et aussi que son épouse mette fin à ses jours et à ceux de ses enfants. 

−           C’était probable que la commu-nauté fasse du tapage, que le renom de Wang Hsi soit détruit, que son travail soit ruiné…

La plupart des gens se trouvent incapables d’inhiber l’agitation interne du désir charnel, ce qui provoque une infinité de malheurs. Dans la société contem-poraine, il en est ainsi partout, et l’on peut constater que le désir sexuel est un sujet qui apparaît fréquemment dans les médias.

Pour les bonzes et les bonzesses, l’abstinence complète de l’appétit sexuel est obligatoire, parce qu’elle permet de cultiver la conduite pure. Il faut vivre dans la continence, c’est parce que le désir charnel empêche le progrès du perfec-tionnement. Ceux qui entrent en religion renoncent aux plaisirs sensuels, c’est parce qu’ils tiennent à se cultiver jusqu’à se transcender vers l’état pur des cieux et le saint royaume de la purification. À cet égard, il faut évidemment dépasser le désir.

Le bouddhisme tantrique auquel je m’adonne s’intéresse énormément au trai-tement du désir charnel du genre humain. Ses manières d’agir consistent tout à fait en une transformation et en une trans-cendance, il n’est pas question de l’inhiber avec une contrainte.

 

 

 

Durant les pratiques progressives du ch’i, des canaux d’énergie et du Point lumineux, pratiques du bouddhisme tan-trique, quand on atteint la méditation parfaitement profonde, la circulation du ch’i, la communication libre des canaux d’énergie, l’élévation du Point lumineux et le non-écoulement, on obtient assurément la quiétude et l’allégresse. Ce genre de grande joie surpasse la jouissance générée par les plaisirs charnels, il est plus admi-rable et plus incitatif à la persévérance que l’orgasme de deux partenaires sexuels.

 

Ayant obtenu la quiétude,

Ayant acquis la grande joie,

Ayant procuré l’allégresse merveil-leuse,

Ayant réussi le non-écoulement,

Il est évident que je suis détaché de façon naturelle du désir sexuel et que je n’ai plus besoin de volupté rassasiée par hommes et femmes de ce bas monde.

 

Personnellement, je suis d’avis que ceux qui sont sujets à la soif du sexe l’inhibent difficilement, bien évidemment. Par contre, s’ils cultivent le ch’i, les canaux d’énergie, et le Point lumineux, ils tireront de cela un grand avantage, ils pourront transcender leur désir sexuel. Quand le sperme et le sang du corps humain se transforment en énergie, l’appétit sexuel est naturellement transformé ; eh bien, le problème du désir charnel est donc résolu.

Les pratiques du bouddhisme tan-trique témoignent dans ce domaine d’ap-plication d’une grande efficacité.

(FIN)

 

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