La Bonne Disparition et la montée au ciel

■ Le bouddha vivant Lian-sheng, Sheng-yen Lu

■ Discours abstrus sur la délivrance « Pointer du doigt la Lune »

■ Traduit du chinois par Sandrine Fang 

■ Copyright © Sheng-yen Lu ©2017, Éditions Darong

 

Dans le Roman historique de la mythologie

dans la haute Antiquité, j’admire la légende de

Huang Ti (le Souverain Jaune) qui monta au ciel.

Huang Ti, personnage de l’Antiquité chinoise,

qui avait vaincu Ch’ih Yu, était à l’origine un dieu

venant du ciel. Les personnages mythologiques

de la haute Antiquité de la Chine comme Fu Hsi,

Shen Nung, Hsüan Yüan, Sui Jen, Yu Ch’ao,

Nü Kua, et même Yao, Shun, Yü, Ti Chün, Ti

K’u, Hou I, Ch’ang E, etc., s’ils n’étaient pas des

êtres divins, étaient alors mi-hommes, mi-dieux.

Huang Ti, au temps antique, adorait se

promener pour jouir des beautés du paysage. Il

demandait souvent à deux de ses ministres de

l’accompagner comme gardes du corps, l’un

s’appelait Feng-hou, l’autre Chang-bo ; l’un portait

des livres sur le dos et l’autre une épée précieuse.

Huang Ti s’amusait ainsi dans ce monde avec

distinction et aisance.

Alors, dans les traces de pas laissées par

Huang Ti, il y a :

– le Ch’ing-ch’iu ;

– le lac Tung-t’ing ;

– le mont E-mei ;

– le mont Wang-wu…

Plus tard, étant conscient du moment du

retour au ciel, Huang Ti fit fondre un précieux

récipient en bronze, à trois pieds et d’une taille

gigantesque. (D’après une représentation taoïste,

ce récipient servait à préparer l’élixir de longue

vie, et cet art du raffinage s’est répandu depuis.)

Le précieux récipient était ouvragé, d’une toise

et trois pieds de hauteur, sa contenance pouvait

atteindre mille boisseaux de céréales. Sur la partie

extérieure du récipient, il y avait un dragon sculpté

qui prenait son envol dans les nuages, des lutins,

des génies divins, des oiseaux rarissimes et des

quadrupèdes extraordinaires.

Lorsqu’on donnait un banquet pour célébrer

une victoire avec ce précieux récipient, les esprits

divins du Ciel et les peuples des huit directions

venaient tous à la fête.

Le moment de la montée au ciel arriva,

Huang Ti en fut bien conscient, le ciel s’ouvrit

brusquement, et un dragon divin portant une

cuirasse en or bien étincelant pencha son corps

depuis un nuage et fit descendre ses poils de

barbe jusqu’au-dessus du précieux récipient.

À cet instant, Huang Ti et ses ministres (toutes

les divinités qui étaient descendues dans ce bas

monde), plus de soixante-dix personnes au total,

prirent leur élan, entrèrent dans le nuage et se trouvèrent

ensuite à califourchon sur le dragon divin, lequel

s’éleva doucement en se dirigeant vers la cour céleste.

En voyant Huang Ti monter au ciel, un

certain nombre de petits seigneurs et de gens qui

restaient sur le sol voulurent également aller à la

cour céleste avec lui. Ils étaient pourtant incapables

de s’élever en bondissant dans le nuage, et ne

réussissaient pas à monter à califourchon sur le

dragon divin. Ils craignaient de rester en arrière,

ils se cramponnèrent à la barbe du dragon. Cependant,

celle-ci ne pouvant pas supporter tant de

personnes, beaucoup d’entre elles tombèrent

alors pêle-mêle à terre, et plusieurs poils furent

même arrachés. Ceux-ci étaient tombés à terre

et des herbes y poussèrent, on appelle donc ces

dernières les herbes de poils de barbe du dragon

(ou les joncs).

Voilà l’histoire de Huang Ti qui monta au ciel.

En outre, l’histoire de Liu An, prince de Huainan

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1, qui s’éleva dans le ciel, est aussi fort prodigieuse.

Durant la dynastie des Han, le prince de Huainan

se passionnait pour les sciences occultes des

immortels.

Alors, huit seigneurs, huit vieillards étranges, vinrent lui enseigner les sciences occultes de l’immortalité. Plus tard, Liu An eut réellement du succès dans la pratique de l’alchimie. Il but alors sa propre recette alchimique et monta avec ces huit vieillards au ciel en plein jour.

Il existait encore chez lui des remèdes alchimiques qui étaient déposés dans son jardin, dans des pots et des bols. Les poules et les chiens élevés dans la cour vinrent les picorer ou les lécher. Voici que l’effet se fit voir sur-le-champ : les poules s’élevèrent doucement, les chiens également volèrent comme une flèche, tous montèrent dans les nuages en devenant des animaux immortels.

« Coqs et chiens montent au Ciel après que leur maître est devenu immortel. » C’est une légende très cé-lèbre.

Dans le bouddhisme tantrique, la Bonne Disparition de Padmasambhava, patriarche du tantrisme tibétain, est très connue :

Les quatre grands rois célestes des-cendirent du ciel en tenant les pieds d’un cheval céleste.

Padmasambhava monta sur le cheval céleste, s’éleva dans les airs et s’en alla.

Il laissa un propos célèbre :

Celui qui vénère le maître, estime le dharma, pratique diligemment le dhar-ma et obtiendra la Voie.

La Bonne Disparition est l’un des dix épithètes honorifiques du Bouddha. Le bon représente le bien, la disparition l’aller. Le bouddha Sâkyamuni s’exerçait dans la Voie

Droite, il est entré dans le nirvâna et s’en est allé pour un bon endroit (la Terre de l’immuabilité, de la quiétude et de la lumière), ce qui est la Bonne Disparition.

Aujourd’hui, nous pratiquons le dharma tantrique du Vrai Bouddha, nous avons « à l’article de la mort, l’idée directrice » que le gourou nous a enseignée, c’est justement une conviction de la Bonne Disparition. Tout le monde doit mourir, personne ne peut y échapper, tous devraient connaître ce qu’est la mort et comprendre comment lui faire face, et se diriger vers un état encore meilleur.

C’est :

– l’entrée dans le sentier de la vertu ;

– la pratique de la Voie bienfaisante ;

– la bonne délivrance ;

– la belle mort ;

– l’Éveil parfait.

Pour les véritables pratiquants de la perfection, lors de l’agonie, certains peuvent mourir de leur belle mort, sans subir ni maladie ni blessure, d’autres apprennent la date de leur décès par un esprit divin, certains sont habiles à quitter leur corps charnel, d’autres encore sont aptes à se réincarner en des bouddhas vivants. Pour les grands pratiquants, ils sont capables de mourir immé-diatement après s’être assis, et de métamor-phoser leur corps charnel en une lumière d’arc-en-ciel, ou de le transformer entièrement en reliques…

Quant à la plupart des gens, nous devons leur apprendre comment s’arracher au démon, comment donner des paroles avérées, comment réciter le nom du bouddha, comment réciter les mantras, comment se sauver de l’état intermédiaire et comment transférer l’esprit par l’agrégat de lumière. Ils pourront procurer ainsi la Bonne Disparition.

 

1 Liu An (179-122 av. J.-C), prince de Huai-nan, titre conféré par l’empereur Kao Tzu de la dynastie

des Han de l’Ouest à son fils.

 

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