"La lumière diffusée par l’orifice célesteau sommet de la tête(2)
"

■ Le bouddha vivant Lian-sheng, Sheng-yen Lu
■ Discours abstrus sur la délivrance « Pointer du doigt la Lune »
■ Traduit du chinois par Sandrine Fang
■ Copyright © Sheng-yen Lu ©2017, Éditions Darong

Au commencement, j’ai suivi des
cours de récitation, et ceux qui me l’avaient
enseignée étaient le maître officiant Sansi
provenant du monastère T’zu-yin et le
maître officiant Shang-lin du monastère
T’zu-ming.
Après avoir étudié la récitation des
sûtra et interprété les oracles d’après les
livres canoniques, j’en ai fait usage à
l’occasion. Il m’est arrivé de réciter, en
accompagnant un groupe de personnes,
Le Rituel de l’oblation faite au Ciel (dans
une cérémonie où l’on rend un culte au
Souverain du Ciel), et d’aller également
dans des morgues aider les gens à réciter
des sûtra pour délivrer l’âme des défunts
de l’océan de souffrance.
Et même, auprès de quelqu’un juste
décédé et allongé sur une planche de bois,
j’ai récité tout seul Le Livre canonique aux
pieds du trépassé. Combien de corps inanimés
ai-je vus ? La réponse est un nombre infini,
incalculable.
Les yeux fortement serrés ne
voient pas les fleurs chimériques
se répandre de tous côtés dans le
vide,
Les Trois Mondes sont faussement
pris pour la maison ; L’univers
géant constamment dans la quiétude
s’illumine,
Ne s’écarte pas de la moindre
poussière mais en reste toujours à
l’abri.
Une corde d’amour attache le genre
humain dans le Monde Sahâ de souffrance,
Le pleur dure jusqu’en enfer et les
larmes versées deviennent abondantes
;
Qui a dit que la séparation génère le
ressentiment qui dure pendant des
kalpa infinis ?
Le corps entier est celui du bouddha
Amitâbha d’autrefois.
Le manger se fait dans le froid et le
désert tout en pleurant à grands cris,
Y a-t-il quelqu’un qui pense de
loin au vieil Immortel d’Or ?
Dans la durée d’existence du cosmos, on
s’implante dans la Terre de la fleur
de lotus,
Sans qu’on ait besoin de quelqu’un
pour brûler des monnaies de papier
utilisées dans le séjour des morts.
Au début, quand je récitais Le Livre
canonique aux pieds du trépassé, les gens
avaient voilé, d’après la coutume laïque, le
portrait des bouddhas et l’image des divinités,
afin que ceux-ci n’aillent pas à
l’encontre de la personne décédée. Mais
j’étais différent, j’ai conseillé aux familles
d’enlever le voile et de déposer les portraits
au-dessus de la tête du défunt pour que
les bouddhas et les bodhisattvas puissent
le conduire à aller renaître à la Terre pure,
et que le mort puisse se souvenir d’eux.
Quand je récitais Le Livre canonique
aux pieds du trépassé, J’allumais des
bougies et brûlais des encens,
Je préparais un bol de riz naturel
comme offrande.
Je trouve que la vie est triste, tragique,
malheureuse et misérable ; vers la fin de
la vie, les deux pieds se détendent, la tête
s’incline et on s’en va.
Les gens d’aujourd’hui en voyant
la personne morte se contractent certainement
le nez et froncent les sourcils, en se plaignant
de son odeur fétide et en voulant partir à
la hâte. S’ils avaient su que de son vivant
elle était une femme belle et élégante ;
s’ils l’avaient vue, ils se seraient déridés
en riant à gorge déployée, tout en convoitant
sa blancheur éclatante et sa beauté féminine,
et en éprouvant un amour fou, un amour
flamboyant pour elle.
En vivant, l’être humain est comme
ça ;
À la mort, l’être humain est de la
sorte.
Au milieu de cela, il y a ceux qui sont
les plus mauvais et les plus excellents,
les plus pauvres et les plus riches, les
plus indigents et les plus nobles, les plus
stupides et les plus intelligents, chacun
d’eux a passé de nombreux kalpa, nombreux
comme l’abondance de l’océan et des
gouttelettes, mais pour les petits citadins,
les dignitaires et les personnes de marque,
ah ! les souffrances qui existent en ce Monde
Sahâ sont les mêmes !
J’ai beaucoup vu cela, je soupire et
soupire encore ; la vie est un voyage, l’être
humain est un passager, et le Monde Sahâ
est une étape.
Plus tard, j’ai appris le bouddhisme
tantrique.
Je suis conscient que, lors de la mort,
les impressions provenant des yeux, des
oreilles, du nez, de la langue, du corps, de
l’entendement et de la manas1 s’affaiblissent
visiblement ; je peux pourtant maintenir
les miennes, comme si j’étais dans un rêve,
comme si j’entrais dans le coma ; c’est
plus précisément un état entre le rêve et
le coma.
La plupart des gens estiment que
la conscience disparaîtra complètement
après la mort ou que l’esprit rentrera dans
le vide absolu, et que plus rien ne subsistera,
que la mort signifie l’inexistence totale. Il
existe bien des personnes qui préconisent
une telle théorie, c’est pourquoi ils pensent
que le genre humain n’a qu’une vie, qu’après
cela rien n’existera et que tout disparaîtra
complètement et définitivement.

1.La pensée ou l’intelligence, la septième des huit consciences.

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