T299 蓮生活佛法文文集163-度過生死的大海 Le bouddha au centre de la fleur de lotus à huit pétales八葉蓮華中的佛

■Le bouddha vivant Lian-sheng    Sheng-yen Lu

■Le Franchissement de l'océan de vie et de mort

    ~Le plus grand événement de la vie~

■Traduit du chinois par Sandrine Fang

■Copyright © Sheng-yen Lu ©2012, Éditions Darong

 

La personne qui se trouvait à la frontière de la mort, qui était à l'agonie et qui voulait bien mourir, c'était pourtant moi. Je ne m'attachais radicalement pas à ma propre vie, je ne voulais pas ne pas la lâcher.

Je pensais à ceci :

–le fondateur de l'école du Vrai Bouddha, les cinq millions de disciples, les maîtres du dharma qui font de la propagation du dharma bouddhique ;

–les temples Lei Tsang (transcription littéralement : « tonnerre trésor temple »), les succursales, les centres de la propagation du dharma du Bouddha ;

–le Village de l'arc-en-ciel ;

–le Jardin ésotérique du Vrai Bouddha ;

–le monastère du Nan Shan (mont du Sud) ;

–la maîtresse Lian-hsiang ; Fo-ch'ing Lu, Fo-ch'i Lu…

Aujourd'hui que je me trouvais en face de la mort, la propagande du dharma bouddhique dans ce Monde Sahâ①, mes parents proches, les profits et les biens matériels étaient transformés pour moi en néant.

Tout était vide.

Bien que j'aie affronté la dispersion douloureuse des Quatre Grands, en face de la fraction crânienne, heureusement, grâce à la pratique appliquée depuis de nombreuses années, mon esprit demeurait encore tranquille, ma conscience se fixait sur les quatre bases de l'attention : l'attention portée à l'impureté du corps, l'attention portée à la souffrance provenant des sensations, l'attention portée à l'inconstance du coeur, l'attention portée au non-moi qui est la base de tout le dharma. J'avais de la bravoure, ne craignant pas la mort, et mon esprit continuait à se transcender.

Je me suis apprêté à mourir et à renaître à la Terre pure, je récitais fermement le nom du Bouddha et des mantra, mon désir se trouvait complètement centré sur la lumière du Bouddha.

La douleur générée par la fraction crânienne, la faiblesse du corps et la mort qui arriverait sans tarder ne m'avaient toujours pas vaincu.

J'étais conscient que la mort est une règle établie et inévitable, je me trouvais dans l'impossibilité de donner à mes disciples mes dernières instructions, je mourrai solitairement, c'était aussi une chose inévitable. J'ai donné ma gratitude à mes gourous, j'ai remercié le Bouddha, j'ai témoigné ma reconnaissance envers le dharma bouddhique, j'ai dit merci aux saints et aux sangha. J'allais abandonner mon enveloppe corporelle, j'allais entrer aisément dans l'extinction parfaite, dans le samâdhi (le calme parfait de l'esprit), dans le nirvâna, tout comme les saints des générations passées, qui avaient formé le grand voeu de secourir le monde.

Je ne mourais pas involontairement ni à contrecoeur.

Je n'avais pas de regret.

Personne de mon alentour n'ignorait que j'étais à l'article de la mort.

Personne ne m'importunait intentionnellement.

Je pourrais avoir une bonne disparition dans un état d'esprit naturel et tranquille.

Dans le samâdhi, la fleur de lotus à huit pétales continuait à se diviser, je ne sentais que la douleur et la faiblesse, mais aussi l'absence de peur.

En tant que véritable sage éveillé, en face de la mort, on ne doit pas éprouver de la crainte, il faut en revanche avoir « la connaissance correcte, la compréhension correcte ». On doit comprendre que l'espace est immense, sans bornes, le monde du dharma vaste, illimité. Depuis le début de l'existence du monde, la durée de vie de l'être humain est fort restreinte, l'âge du cosmos est pourtant infini, plusieurs centaines de quatrillions et de quatrillions d'années.

N'importe qui, dans n'importe quel monde du dharma, peut mourir, c'est sûr et certain, personne n'est exempté, tout cela ne peut être qu'ainsi.

Ne pas entrer dans le nirvâna, c'est un idéal ; tout le monde peut mourir, c'est la vérité.

Le Bouddha nous a dit :

 

La nature est une sorte de circulation de l'existence,

La vie et la mort sont un grand samsâra②,

Tout ce qui existe n'est pas constant,

Tout le dharma se base sur le non-moi,

Le nirvâna est placide.

C'est la loi, la règle du cosmos,

C'est aussi la vérité.

 

Je suis un homme qui a atteint le Grand Éveil, je comprends bien ce qu'est la mort. Durant cette période, ma nourriture devenait insipide et mon physique faible, j'étais insomniaque et sans énergie. Pour la plupart des gens, c'est sombrer dans un danger extrême, en éprouvant justement « l'obscurité et l'ignorance » du monde entier, c'est l'entrée dans l'état intermédiaire de la mort.

Cependant, après l'ouverture de la fleur de lotus en huit pétales, il apparut en son plein centre un bouddha assis majestueusement, et c'était :

–Padmakumara ;

–Le bouddha de la lumière de lotus et de l'aisance ;

–Le bouddha vivant Lian-sheng, Sheng-yen Lu.

Ce bouddha est précisément, dans le bouddhisme tantrique, ma déité d'élection. En elle je mets mon appui en suivant l'enseignement du Bouddha universellement éveillé, et qui, étant en moi, est la véritable lumière de ma déité d'élection de la sagesse. Ce Tathâgata, ma déité d'élection, est capable de balayer d'un seul coup et proprement « l'obscurité et l'ignorance » de la mort.

J'ai vu mon propre esprit originel ; je me suis vu moi-même.

J'ai vu la nature de bouddha ; j'étais exactement un Tathâgata.

 

Ce qui me surprenait, c'était que ce bouddha Padmakumara portait à ses pieds les chaussures à voyager en esprit que le bodhisattva Avalokitésvara m'avait données. Dans le samâdhi où la fleur de lotus à huit pétales s'était épanouie, je suis allé voir beaucoup d'états intermédiaires, ce qui m'a permis de les montrer par écrit l'un après l'autre. Je dis à tout le monde : mon épanouissement de la fleur de lotus en huit pétales est justement la méthode p'owa pratiquée dans le bouddhisme tantrique.

 

 

 

①.Le monde terrestre où l'on endure les  passions.

②.Le cycle des existences.

 

T298 蓮生活佛英文文集200-開悟一片片Please Note to “Move Away From the Two Extremes”

■Book 200 - Pages of Enlightenment

■Written by Master Sheng-yen Lu 

■Chapter two

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Contact Address: 3440 Foothill Blvd. Oakland CA 94601, U.S.A.

 

Everybody, please remember that we, humanity, and sentient beings are bound to have beginnings and ends. To put it simply, there are births and deaths. Yet, enlightenment is neither birth nor death. 

We often describe enlightenment as:

 

No-birth and no-cessation

Neither birth nor death

Neither coming nor going

Never came and never left

Yet, do you understand their real meaning?

Huineng, the Sixth Patriarch of Zen Buddhism in China, uttered this verse:

 

Bodhi is no tree,

Neither is bright mirror a stand.

Intrinsically there isn't a thing.

Where may dust alight?

 

Many people complimented the profoundness of this verse, which points out that everything is emptiness. They think it is a verse of enlightenment. But, that is wrong! Huineng's verse shows reliance on emptiness which is still not enlightened. Genuine enlightenment is away from the two extremes. Please note, one must move away from the two extremes. Later, the Sixth Patriarch Huineng gave a different answer, “Do not think of good. Do not think of evil.” Ha! Now that's right. 

The enlightened ones, what they realize is not emptiness or substantiality. Therefore, it is neither substantiality nor emptiness. But, is enlightenment something in between substantiality and emptiness? Actually, that is not true either.

I am a practitioner of Vajrayana teachings. If you are a Vajrayana cultivator, you will understand the Four Joys:

 

Joy [ananda] - Transformation (initiating transformation)

Perfect Joy [paramananda] - Progress (abiding in Great Bliss)

Joy of Cessation [viramananda] - Accomplishment (abiding in Clear Light)

Innate joy [sahajananda] - Emptiness (Perfection)

 

Through diligent Vajrayana cultivation, you will gradually achieve transformation, progress, accomplishment, and emptiness.

Originally, I thought the emptiness of innate joy is enlightenment. Later, I realized that the emptiness of innate joy is not really enlightenment. True enlightenment is definitely not emptiness. It is also definitely not substantiality.

Enlightenment is:

 

Shakyamuni Buddha holding up a flower

Zen Master Tianlong [Tenryu] holding up a finger

My “Golden Rooster standing on one leg”

 

My first Sutra-Buddhism teacher was the Venerable Yinshun. He was from the Sanlun School [a Chinese Madhyamaka sect], which emphasizes doctrines and philosophies. Master Yinshun was a prolific writer, and his writings on Buddhist philosophy greatly influenced the Chinese Buddhist community. Doctrines are very important and cannot be neglected. Through understanding and validating doctrines, you can identify which level you have achieved. My final Vajrayana teacher was Vajra Acharya Thubten Dargye. He was a guru who placed great importance on diligent cultivation. He felt that doctrines and diligent cultivation must be mutually complementary to achieve perfection. They are like the wheels of a car, or the two wings of a bird.

By integrating doctrines and diligent cultivation as one, I endeavored to achieve the fruition of Buddhahood and gradually achieved accomplishment. In both cultivation and doctrine, I achieved siddhi accomplishment. When I finally achieved enlightenment, I did not achieve it through doctrines or cultivation. Please note to move away from the two extremes, that is enlightenment.

 

Enlightened one,

It is not emptiness,

Nor is it substantiality.

So, it is neither substantiality nor emptiness                                                                   .-End-

 

T298 蓮生活佛法文文集163-度過生死的大海 L'épanouissement d'une fleur de lotus en huit pétales八葉蓮華的開放

 

■Le bouddha vivant Lian-sheng    Sheng-yen Lu

■Le Franchissement de l'océan de vie et de mort

   ~Le plus grand événement de la vie~

■Traduit du chinois par Sandrine Fang

■Copyright © Sheng-yen Lu ©2012, Éditions Darong

 

Après avoir porté les chaussures à voyager en esprit, j'étais tombé gravement malade !

Il m'est impossible de le décrire en détail. Je le dépeins alors en trois mots : cruel ! terrible ! brutal !

J'explique à tout le monde ce qu'est l'épanouissement d'une fleur de lotus en huit pétales. En fait, mon crâne en bon état a brusquement commencé à se diviser ; il s'est fractionné petit à petit.

En apparence, j'étais dans mon état normal, ma tête n'était pas ouverte.

Cependant, veuillez ne pas vous effrayer et ne rien craindre, dans l'invisibilité, mon crâne a commencé à se fendre.

À partir du centre de l'orifice céleste, ma tête s'est divisée soigneusement en huit parties. Quand un élément se séparait, l'intensité de ma douleur augmentait alors d'un cran ; si dix parties étaient apparues, ma douleur se serait amplifiée de dix crans.

Dans ce fait invisible, ce que j'ai ressenti était « la fraction de la tête ».

Il se peut que cette division du crâne ne soit pas compréhensible pour le commun des mortels. J'ai bien éprouvé les peines les plus grandes, les douleurs les plus fortes, et il est probable qu'en ce bas monde, aucune personne n'ait rencontré une telle expérience. Y a-t-il une maladie qui soit plus douloureuse, plus pénible que la fraction de la tête ?

J'ai lu autrefois le roman Récit du voyage vers l'Occident. Dans ce livre, le bodhisattva Avalokitésvara fait porter au singe pèlerin Sun Wu-kung une couronne d'or. Dès que la couronne d'or se rétrécit, Sun Wu-kung s'allonge et se roule par terre en tous sens, il crie de douleur en se tenant la tête.

Voilà le rétrécissement crânien.

Mais ce que j'ai subi aujourd'hui était la fraction crânienne. Mon crâne s'est divisé en huit parties, chacune d'elles s'est séparée l'une après l'autre, successivement.

Mon Dieu ! Ah ! c'était vraiment l'éboulement de la montagne, la déchirure de la terre. Ah ! c'était vraiment l'explosion du volcan. Ah ! c'était vraiment le suintement du sang. Ah ! c'était vraiment le vent piquant qui pénètre jusqu'aux os.

J'allais mourir, j'étais vraiment sur le point de mourir. La douleur éprouvée ne pourrait être décrite par le vocabulaire humain, il est à craindre que le commun des mortels ne le comprenne pas. Effectivement, la mort est tellement douloureuse. Que l'épanouissement d'une fleur de lotus en huit pétales est un terme charmant ! Mais, en réalité, il est terrifiant.

J'ai vraiment prié mes trois déités d'élection : « La miséricordieuse et compatissante Mère d'or de l'Étang de jade, le bouddha Amitâbha du Monde de la joie suprême de l'Ouest, le bodhisattva Ksitigarbha au grand voeu, je vous prie de me recevoir et de me conduire pour aller renaître à la Terre pure ! Je n'ai vraiment plus envie de vivre, il me suffit de vivre jusqu'à cinquante-huit ans, j'ai la volonté de mourir ! Je voudrais aller renaître au maha Étang au Double Lotus ! Namo les trois cent soixante mille milliards cent dix-neuf mille cinq cents bouddhas du même nom que le bouddha Amitâbha, je vous prie de me recevoir et m'y conduire !»

D'après une vieille pensée connue, une vieille pensée des Chinois, si l'homme vit pendant un siècle, cent ans, on peut le considérer comme ayant de la longévité ; un cycle de soixante ans peut être assimilé à une vieillesse avancée. Je n'avais alors que cinquante-huit ans, il me manquait deux ans, comment pourrais-je chercher la mort et demander à renaître à la Terre pure ?

Cependant, le savez-vous, quand j'ai éprouvé la fraction crânienne, non seulement je n'avais aucune envie de vivre, mais j'avais même la volonté de chercher la mort.

Il n'y a pas de mal à réfléchir à ceci :

–je cherchais la mort ;

–je ne voulais pas continuer à vivre.

Une telle souffrance me poussait à bout de patience. Il n'y a pas lieu de s'étonner des quatre souffrances : la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort, qui sont parmi les Huit Souffrances①.

Quand la fleur de lotus à huit pétales s'est épanouie, au moment où les Quatre Grands se sont dispersés, j'ai décidé, sans la moindre hésitation, de mourir, d'aller vite renaître à la Terre pure.

Lorsque les douleurs se sont manifestées, j'ai prié le Bouddha de me bénir avec ses lumières.

Il a répandu par trois fois de la lumière sur moi.

La fraîcheur que je me suis procurée ainsi a duré dix minutes ; chaque fois dix minutes, et j'ai obtenu une aise temporaire.

Cependant, la douleur provenant de la fraction crânienne a persisté le jour comme la nuit pendant quarante-neuf jours :

–je manquais d'appétit ;

–je devenais insomniaque ;

–il me semblait subir les supplices de l'enfer.

Maintenant, j'ai enfin compris pourquoi des malades, au grand hôpital, s'étaient traînés jusqu'à une fenêtre de leur chambre et s'étaient défenestrés. Pourquoi ? Parce que la maladie est effectivement trop douloureuse !

Maintenant, j'ai enfin compris pourquoi Hemingway s'est suicidé, pourquoi Yasunari Kawabata s'est donné la mort, pourquoi San-mao s'est tuée volontairement, et tant d'autres…

Alors que je me trouvais dans une telle situation, si je n'avais pas été le bouddha vivant Lian-sheng, Sheng-yen Lu, j'aurais crié : « Moi aussi, je veux me suicider ! »

Mais, je ne pouvais pas me tuer. Le suicide est l'assassinat du bouddha. J'étais un grand pratiquant de la perfection, j'avais la tâche de secourir les êtres vivants. Ah ! j'étais bien un pratiquant de l'endurance ! Je devais endurer les souffrances que le monde ne pouvait supporter : ce sont la souffrance du coeur, la souffrance du corps et les Huit Souffrances, je devais les endurer toutes.

Je ne pouvais me suicider !

 

 

①Hormis la naissance, la vieillesse, la maladie et a mort, le chagrin et les lamentations, la douleur, l'affliction et le despoir sont souffrance, re uni avec ce que l'on n'aime pas est souffrance, re sare) de ce que l'on aime ou de ce qui pla est souffrance, ne pas obtenir ce que l'on dire st souffrance, les Cinq Agrats de l'attachement sont souffrance.

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